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Le bon temps
Decauville
020 Schneider N° 2
020 Schneider N° 2
Couvert DK 53
Clôche d'annonce en gare de Pithiviers
Voiture B 131
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5
Le dépôt
BV
Au milieu des céréales
030 Blanc Misseron N°5, embiellage
030 Blanc Misseron N°5 à
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5 en manœuvre
030 Blanc Misseron N°5
Rame voitures
Voiture B 133
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5
030 Blanc Misseron N°5, embiellage
Voiture B 131
Grue à eau
Rame
Manœuvre du wagon bar
030 Blanc Misseron N°5
Manœuvre
Decauville n°3.32
Decauville n°3.33
Decauville n°3.34
Decauville n°3.35
Decauville n°3.36
Decauville n°3.37
Decauville n°3.38
Decauville n°3.39
Decauville n°3.40
Decauville n°3.41
Decauville n°3.42
Decauville n°3.43
Decauville n°3.44
Decauville n°3.45
Decauville n°3.46
Decauville n°3.47
Decauville n°3.48
Decauville n°3.49
Decauville n°3.50
Decauville n°3.51
Decauville n°3.52
Decauville n°3.53
Decauville n°3.54
Decauville n°3.55
Decauville n°3.56
Association Musée des Transports de Pithiviers
Association Musée des Transports de Pithiviers
1892-1964:
Les installations du musée des transports de Pithiviers, situées dans les emprises de la gare SNCF, étaient le point de départ d'une ligne départementale de 32 km à voie de 0,60 construite en accotement de route ( tramway ) et reliant Pithiviers à Toury. La ligne, construite en 10 mois par la société Decauville, fut posée à l'origine en voie légère préfabriqué et le tramway Pithiviers-Toury ( TPT ) ouvert à l'exploitation en 1892. Il reçu le nom populaire de "Décau" .
Le trafic voyageurs fut toujours faible dans cette région agricole, surtout après la création en 1906 de la liaison Etampes-Pithiviers qui offrait une bonne relation avec Paris. C'est au trafic lié aux sucreries que le réseau dut sa longévité.
Le transport des betteraves et de leurs derivés, pour lequel la voie de 0,60 était remarquablement adaptée, était considérable, supérieur à 200 000 tonnes par an. A son apogée, le TPT comptait 80 km d'embranchements, qui desservaient de grosses exploitations et des "bascules" où les cultivateurs des environs livraient leurs productions. Toute cette partie de la Beauce Pithuairaise était drainée par le TPT dont la gestion était largement bénéficiaire.
Avant la guerre de 1914 à 1918, le département du Loiret projeta de reconstruire la ligne à l'écartement de 1m. Toutefois, pour étager les dépenses, on décida de remplacer en 1912 le rail léger d'origine par du rail lourd. La guerre survenant avant que le département ait pu financer le changement d'écartement, c'est finalement en voie de 0,60 que le réseau se développa. Il y eut sur le TPT jusqu'à 24 locomotives, 336 wagons tombereaux, 60 wagons couverts, auxquels il faut ajouter les 180 tombereaux appartenant aux sucreries qui possédaient leurs propres réseaux en voie de 0,60. Cet ensemble ferroviaire unique en France qui rendit les plus grands services en particuliers pendant la Seconde guerre Mondiale, ferma le 31 Décembre 1964.
1964-Aujourd'hui :
La ligne départementale de Pithiviers à Toury était célèbre dans le milieu des amateurs ferroviaires. Les chemins de fers secondaires ont souvent possédé du matériels d'une étonnante variété et des installations originales. Il y avait sur ces réseaux une atmosphère très particulière. Le dépôt de Pithiviers où une dizaine de locomotives étaient en pression, constituait un spectacle fascinant. Le réseau situé seulement à 80 km de Paris, parut favorable à une tentative alors unique en France : Sauver, conserver et faire rouler un véritable chemin de fer à vapeur.
Grâce à la compréhension des autorités locales et départementales, 3,5 km de voie furent préservés et une partie du matériel put rester en place. Le 23 Avril 1966, le train historique effectuait son premier voyage.
Les premières années furent occupées à aménager des voitures pour le transport des voyageurs, à remettre en état des locomotives, à constituer une collection de matériel roulant, à rendre accueillant les bâtiments, à aménager le musée, puis à prolonger la ligne pour créer le terminus de Bellébat, qui nécessita à lui seul la pose de 400 m de voie et 8 aiguillages.
Toutes ces réalisations sont jusqu'à présent l'œuvre des bénévoles réunis au sein de l'Association du Musée des Transport de Pithiviers (AMTP). Ces bénévoles se sont efforcés de faire revivre l'ambiance d'un "Tortillard" de la belle époque des chemins de fer. Cette œuvre de pionniers a montré que le sauvetage et l'exploitation touristique d'un chemin de fer par des amateurs motivés était possible. Aujourd'hui, plus d'une vingtaine de réseaux créés avec le même esprit sont biens vivants ; il a été ainsi possible de maintenir en état de marche de nombreuses locomotives et de sauvegarder des sections de lignes à voie étroite mais aussi à voie normale. L'originalité première de Pithiviers demeure toutefois par la constitution d'un "musée vivant" unique en France.